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Vaut mieux tard que jamais !! désolée les commentaires sont enfin disponibles ^^ :)







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samedi 14 mai 2011

inde en route vers Naran Naag - 4 ème partie-

Ce matin, nous partons en treck depuis Srinagar vers Naran Naag, un petit village dans la chaîne Himalayenne.
Peu à peu, nous voyons disparaître notre house boat, et sur le port, nous faisons la connaissance de notre futur guide et denotre chauffeur pour cette aventure.

Nous traversons Srinagar et passons dans l'arrière de la ville où nous découvrons là un paysage de guerre ...ou d'après guerre ... Les routes sont défoncées, des fils barbelés sont parsemés par-ci par-là, des militaires partout et des maisons qui tiennent à peine debout.
Le Cachemire est une région d'Inde très surveillée, car elle est disputée entre le Pakistan et l'Inde, depuis l'indépendance. De nombreux enjeux rentrent en compte ; les religions, sa géostratégie industrielle et touristique, mais aussi le conflit de l'eau.
Comme vous avez pu voir, l'eau coule en abondance dans cette région alors que dans les vallées basses d'Inde ainsi qu'au Pakistan, les récoltes sont plus maigres, bref de nombreuses bombes et actes terroristes sont fréquents.

Même pour partir en treck dans les montagnes, nos guides se sont assurés que nous avions bien nos papiers avec nous. Pas plus de 4000 touristes étrangers s'aventurent dans cette région à cause de cette situation
et l'on dit qu'ils sont plus d'1 million de militaires !

Les Indiens disent que cette région est une des plus militarisée du monde, mais la vie s'y déroule normalement, femmes et enfants vivent au milieu de cet univers et de ce tableau qui nous avait semblé idyllique.
Bien sûr, on connaissait la situation instable, mais le voir et vivre au milieu des militaires, des barbelés, des barrages, des contrôles et savoir que l'on se trouve à vol d'avion plus près du Pakistan que de New Delhi me laisse matière à réfléchir, ce qui est pour ma part déstabilisant, du moins pas rassurant.

Mais nous faisons confiance à nos hôtes, et ils nous rassurent tout le temps.
Comme je vous le disais avant, ici nous avons appris ce mot maître : NO PROBLEM
Dans un petit village, notre cuisinier fait stopper le chauffeur pour acheter du poulet....
Bêtement, et venant d'un pays où tout est facile, je me demandais comment il comptait les conserver durant ces 3 jours ??? C'est alors que je le vois se rappliquer avec 3 poulets vivants plus ou moins KO, attachés par les pattes et qu'il dépose à ses pieds. Tout le long du trajet, il passera son temps à assommer ces pauvres bêtes laissant dans ce conflit quelques plumes volées.
Pour les défenseurs d'animaux, je vous assure qu'ils ont la technique et je pense qu'ils sont moins stressés que certains poulets élevés en batterie et que l'on retrouve en barquette dans nos rayons .....


En chemin, dans les lacets de la montagne, nous admirons les paysages enchanteurs, magnifiques et envoûtants, nous rappelant de temps en temps les reliefs Alpins...


A ça près ...


Les maisons traditionnelles....





Les locaux ...

Les paysans ...

 Les enfants ....


Jusqu'à  arriver dans une sorte de petit village nommé Naran Naag,

où se trouve un temple dédié à la déesse Shiva.

Nous arrivons enfin dans la maison d'Aslam, notre nouveau guide des montagnes, nous faisons connaissance. Alors que je remplis la gourde au puit pour aider à servir le thé Cachemirien, à base de cardamone, et de graines de Ceylan, les enfants sont tout existés de voir des étrangers ...

Ils sont heureux de nous montrer leur dernier jeu fabriqué maison...

Le temps de déguster ce merveilleux thé légèrement sucré et aux arômes prononcés, nous parlons de la suite du programme et nous nous mettons d'accord pour nous séparer.
L'équipe du chef cuisto partirait monter le camp pendant qu'Aslam, Manu et moi (qui avait choisi l'option cheval) partirions après eux pour aller faire quelque chose ou rejoindre quelqu'un ... bref, nous n'avions pas tout compris....

Sur le chemin, des enfants, qui étaient au bas d'un flanc de montagne, arrivèrent vers nous en courant, en riant et en disant sans cesse : photos, photos ....!!! Nous les prenons donc en photo avec notre numérique et nous leur montrons le résultat sur le petit écran de l'appareil ..... et là, les petits étaient encore plus joyeux et riaient de bon cœur en demandant toujours plus de photos...  photos .... photoooooos ......... ce qui nous marqua !!



Puis, Aslam me demandait de descendre de cheval et de continuer à pieds avec Manu. Du temps, il resterait en bas, devant les gros rochers, avec le cheval qui n'aurait pu les escalader. Nous continuons à marcher et à grimper encore et encore jusqu'à perdre de vue le guide qui, avec sa main, nous faisait toujours signe de monter.

Quand au loin, je vis un fagnon blanc flotter dans l'air. Manu était persuadé qut'il fallait continuer jusqu'à lui et que nous y trouverions le camp de l'équipe de notre cher cuisinier. Mais je l'en dissuadais de monter plus haut, pour moi ce n'était pas envisageable qu'ils aient pu monter jusque là-haut avec autant de matos, sans chevaux, alors qu'ils étaient partis que quelques minutes avant nous !

Je ne voulais plus avancer, je commençais à avoir peur de me perdre dans cette immensité.

Je laissais Manu avancer seul vers ce fagnon blanc qui me semblait encore loin. Je restais donc sur place jusqu'à ce que je ne vis plus ni Manu, ni le guide ; lorsque soudain un sentiment de panique me prit, une crise d'angoisse me serra la gorge, je ne pouvais plus bouger.... j'étais tétanisée sur place car je me rendais compte où j'étais vraiment .... "au milieu de la chaîne Himalayenne, à quelques kilomètres de Srinagar où je venais de voir, quelques heures plus tôt, un paysage d'après guerre et où je me savais plus loin de New Delhi que de la frontière Pakistanaise .... pays à triste réputation.....

Je me posais mille questions et les réponses que je m'apportais ne faisaient que noircir plus le tableau.

Pourquoi les guides avaient-ils insistés pour que nous ayions nos passeports et ce en pleine montagne ?

Et le reste du camp, il ne pouvait être là-haut ? Non, mon premier raisonnement était le bon ! Ils étaient à pieds, ce n'était pas possible ... et tous ces contrôles de douanes, de polices et de militaires que nous avions eu sur la route alors que nous n'étions pas sortis du pays ! pourquoi ?

Et si on s'était fait avoir ? Peut-être étions nous déjà au Pakistan ? Et ce fagnon blanc, Manu y était-il ? Il avait peut-être des problèmes ....Il fallait que je redescende pour questionner le guide afin de savoir ce qu'il y avait là-haut ?
Mais au fond de moi, je savais que cela ne servirait à rien ! Tout comme moi, Aslam parlait l'anglais comme  "2 vaches Espagnoles" (comme le dit l'expression française) !

Et Manu ... je ne pouvais pas redescendre et le laisser tout seul !

J'étais coincée ! Je regardais tout autour de moi et m’efforçais de me persuader que j'avais de la chance d'être là où j'étais ... J'observais les montagnes qui m'entouraient mais ce silence lourd pesait en masse sur moi et me donnait mal à la tête. Seul était présent le grondement sourd et vif de la rivière qui couvrait mes cris quand j'appellais Manu.

J'observais alors les cîmes des arbres qui balancaient sous l'effet d'un vent chaud qui sifflait dans la vallée et me concentrait dessus.

Mais je ne pouvais plus me contrôler et j'imaginais qu'un tigre allait venir se jeter sur moi ou qu'un ours venait pêcher son poisson dans la rivière où je me trouvais .....

Puis, après ce long moment qui m'avait semblé être interminable, je vis Manu qui redescendait tout en sifflotant et en sautillant sur ses jambes comme un enfant .... Tout ça pour RIEN !! Tant mieux me voilà soulagée mais pourquoi donc j'avais réagi ainsi !!! En fait, j'avais eu le syndrome du voyageur ! Je sus plus tard qu'il existe même le syndrome  Indien (sources Wikipédia ... voir ci-dessous)

Syndrome indien[modifier]

Il concerne les touristes se rendant en Inde, pays dans lequel tous leurs repères n’ont plus cours. La foule, le bruit, les odeurs, la pauvreté, les excès du climat (mousson, chaleur…), l’omniprésence de la mort et du mysticisme provoquent, dans le meilleur des cas, une folle envie de fuir, mais peuvent également engendrer un vacillement de la personnalité parfois accompagné de troubles psychiatriques importants. Normalement, ces symptômes cessent lorsque les personnes touchées rentrent chez elles9.
Nous retournons auprès d'Aslam qui patientait tranquillement en fumant un "beedie" (cigarette typique d'Inde, où le tabac est roulé dans une feuille verdâtre, comme un mini cigarillo mais conique). 
J'avais honte d'avoir eu cette peur incontrôlée, et indirectement, d'avoir surtout douté de sa confiance et
lui dis que tout s'était bien passé (ce qui n'était pas en partie faux !) 
Nous ne sûmes jamais ce qu'il y avait sous ce fagnon blanc ! Manu, ne s'étant pas rendu jusque là-bas (peut-être avait-il eu raison, que lui serait-il alors arrivé ?), avait tout simplement grimpé pour avoir un panoramique dégagé, c'était ça le but !!! 



Nous redescendimes la vallée et Aslam nous conduisit finalement au camp où nous l'autre équipe nous attendait.

Une fois le camp monté, nous remarquions un poulet en moins et sentions alors une odeur succulente arriver jusqu'à nos narines. Je culpabilisais un peu pour ce poulet, mais après avoir vu la misère des bidonvilles je finissais par relativiser. Nous nous asseyions sur un grand drap pour souper quand soudain, notre cher cuisto arriva en courant et écrasa un tout petit scorpion de la taille d'une pièce de 1 centime d'Euro et nous dit : "the smallest but most dangerous"  le plus petit mais le plus dangereux...vite j'allais asperger la tente dans le cas où ....

Le lendemain, nous nous levions courbaturés mais sans aucune piqûre de quoi que ce soit !
La nuit fut mouvementée par la fraîcheur et le grondement sourd de la rivière qui nous servit de salle de bain. En raison du fort courant, nous n'avions pu y rentrer complètement mais, tout de même, nous avions pu faire un brin de toilette.

Ce matin, nous partons faire l'ascension de Boutchelli. La montagne est si abrupte que je ne peux monter sur mon cheval Bono car de gros rochers sont à escalader tout d'abord.

Enfin, je monte sur son dos et nous progressons en compagnie des gitans des montagnes qui changent leurs bêtes de pâturages.

Les femmes et les enfants tirent les chevaux et les ânes chargés à bloc tandis que les hommes guident les vaches, les chèvres et moutons.

Tout ce petit monde n'arrêtent pas d'aller et venir sur le flanc de montagne et j'observe leur façon de circuler. Tout en fumant leur beedies et chaussés de sandalettes, ils courent dans tous les sens et crient sur les bêtes pour les faire avancer.

Certains nous arrêtent, content de voir des étrangers, et nous demandent des médicaments pour le mal au crâne. Tout le long, nous leur distribuons quelques aspirines.

Durant ces 3 h 00 de rude ascension, mon petit cheval avancera à tâton en s'assurant de mettre correctement ses pattes entre les gros cailloux parsemés sur les petits sentiers créés par les gitans à force de leurs "allez et venues". Certains gosses descendent en courant, avec de petits tongs aux pieds et pour arrêter leur course, dans cette pente rude, ils grimpent sur le tronc des arbres qui poussent en forme de virgule sur le flanc de la montagne.
Quelque fois, les sentiers sont si étroits que mon petit cheval prend toute la largeur du chemin, laissant pendre mon pied dans le vide.


Au bout des 3 h 00 d'ascension, nous arrivons sur un immense plateau où nous avons pu apercevoir les neiges éternelles des pics de la chaîne Himalayenne.


Nous prenons une pause déjeuner et repartons finalement rapidement car le temps change vite et l'oxygène commence à nous manquer car nous sommes à plus de 3500 mètres d'altitude.


La descente fût aussi rude que la montée ! Je ne pouvais pas prendre mon petit cheval car la descente était beaucoup trop abrupte pour avoir du poids sur lui. Je me munissais de 2 bâtons pour m'aider dans la stabilité et  freinais grâce à eux car parfois je me sentais partir en avant. Je devais sélectionner chacun de mes pas à travers les rochers.

Le lendemain, nous repartions dans les alentours mais cette fois en longeant la rivière.

C'est à ce moment là que je me rendis compte que la selle de Bono craquait et faisait un bruit de cuir bizarre... Je soulevais les couvertures et découvrais que la selle était fixée avec des petits lacets de corde usés.

Heureusement que je ne m'en étais pas rendu compte la veille ... pendant l'ascension de Boutchelli !....
Car j'avais dû solliciter rudement les cordelettes en m'y cramponnant très fort lorsque je passais au-dessus du vide.
Voici les quelques derniers clichés souvenirs de notre jeune guide de 17 ans, Aslam et père déjà de 2 enfants ....

Nous rentrons chez lui et continuons nos clichés souvenirs dans cette famille si gentille qui partageait le peu dont elle disposait. 

Il me semblait que tout était sale, et pourtant ce n'était que de la terre, de l'eau, et quelques mouches qui me donnaient cette illusion.
Nous étions dans une nature préservée, dans une vie simple et sans superflue.  Je comprenais tout le sens du terme de "la vie matérialiste" qui m'avait semblé être jusque-là indispensable au bonheur.
J'étais forcée de constater que malgré leur mince confort et la barrière de la langue, ils se contentaient de ce qu'ils avaient, et que même avec rien on pouvait donner beaucoup, ils communiquaient simplement leur joie de vivre !!!

mardi 10 mai 2011

L'inde, Srinagar, 3 ème partie

07/06/2008

Ça y est nous arrivons enfin à Srinagar, c'est le soir et nous traversons la ville éclairée par les feux des voitures et des lampadaires.
Mais au moment où nous arrivons une drôle de voix lance un écho dans une langue qui semble être de l'Arabe.
Elle résonne partout, c'est le moment de la prière. Nous nous avançons vers un port avec plein de petits bateaux qui ressemblent aux ancêtres des gondoles Vénitiennes, on les appelle ici des "chikaras", et servent également de taxis bateaux.
Chikaras
Notre chauffeur de chikara

A première vue, le lac à l'air d'être très grand, un chauffeur de "chikara" nous fait monter à bord de cette barque pas très stable avec toutes nos affaires
Au loin, nous apercevons de nombreuses lumières sur des bateaux plus grands, on les appelle les "houses boats" mis en place par les Anglais lors de l'indépendance du pays. Ces derniers n'avaient plus le droit d'acheter de quelconques terres ... alors ils ont joués sur les mots des nouvelles lois ... Ils s'installaient alors sur l'eau.

Après 20 mn de bateau poussé à la rame, nous montons donc à bord d'un "house boat" qui sera notre maison pour les prochains jours et laissons nos affaires à bord. Nous suivons nos accompagnateurs et devons longer de multiples planches de bois étroites misent entre elles de façon à former une passerelle ...

Au petit matin, nous découvrons qu'il ne faut pas louper les passerelles en raison des eaux croupies qui se trouvent en dessous de celle-ci !! 

... Nous arrivons enfin à destination du dernier bateau, il s'agit de celui de la famille de nos accompagnateurs.
Il est magnifique, tout en bois et des tapis du cachemire recouvrent tout l'intérieur.
C'est très chaleureux et ça sent très bon. Nous sommes ravis de partager ces moments privilégiés au sein d'une véritable famille Indienne et hors des sentiers touristiques.

Nous faisons la connaissance de Rouda, une cousine étudiante en médecine et à ses heures perdues guide pour les touristes ; nous rencontrons également ses parents, visiblement très âgés.
Rouda nous prépare tous les jours un plat de riz avec divers accompagnements. Bien que très épicée, sa cuisine est délicieuse. Systématiquement, nous finissions nos assiettes en la remerciant et systématiquement elle refusait nos remerciements en nous disant que nous avions payé pour ça qu'elle faisait juste son travail ... et du coup elle nous servait à nouveau dès l'instant que nous avions fini nos assiettes. En fait, elle considèrait que si nous finissions notre assiette c'était que nous n'étions pas encore rassasiés et que nous le serions seulement si on ne pouvait plus finir notre assiette.
Nous devons laisser à chaque fois un petit peu de nourriture. Nous qui sommes contre le gaspillage  ... mais bon ... sa logique était bien argumentée ... !

Il y a aussi un Français, Stéphane, qui vit là depuis 15 jours et qui a l'air ravi ce qui, je dois dire,
me réconforte.


Nous dégustons un délicieux poulet au curry,  passons une bonne petite soirée et reprenons notre passerelle pour un repos bien mérité dans notre nouvelle demeure provisoire.


Au petit matin, nous sommes réveillés par la même voix de prière que la veille, ici la région est Musulmane et la prière c'est 5 fois par jour !



Nous sortons du bateau et découvrons, au petit jour, les environs de ce paradis sur terre.

Srinagar est bien une ville à elle seule ; mais le lac Dal et ses hôtes constituent une ville dans la ville. Sur le lac on y trouve de tout, des habitations bien entendu, mais tous les marchands : alimentaires, bazar, épices, bijouterie, etc ...
Il a suffi juste d'un petit coup de sifflet et d'un signe de la main pour faire venir n'importe quel vendeur au-devant du "house boat" et ainsi faire des courses.
C'est comme ça que j'ai acheté mes premières cartes postales, des bijoux et d'autres souvenirs...

Puis nous allons sur le petit marché flottant
 
où nous nous faisons faire sur mesure nos costumes traditionnels Indiens.

Manu a poutant toujours l'air d'un drôle de touriste avec ses vêtements
 
tandis que l'on me prend pour une véritable Indienne !
.

La dimension du lac est approximativement de 20 kilomètres de diamètre incluant aussi les jardins flottants

 

La faune et la flore est ici très sauvage, nous apercevons notamment un aigle royal perché sur son pylône, il faut savoir qu'ici nous sommes déjà à 1700 mètres d'altitude.


Un peu partout sur le lac, nous découvrons de grands jardins flottants


ainsi que les grosses fleurs de nénuphars qui se balancent aux rythmes des passages des chikaras.


Nous sommes surpris aussi de monter sur ce jardin construit en dur au beau milieu du lac avec des arbres visiblement non aquatiques !

Ce petit pont est une sorte d'aqueduc pour évacuer le surplus d'eau des jardins Mogholes en surplomb du lac. Par dessus passent de gros tuyaux noirs, c'est peut être aussi une sorte de gaine technique pour alimenter les "houses boats".

Au loin, sur le lac on peut apercevoir le petit pont de la photo précédente ...


Les jardins Mogholes surplombent le lac


Ici l'on se détend, les enfants se baignent et les adultes jouent au croquet.
Nous profitons de notre balade sur le lac pour voir les différents artisans du coin, et nous avons droit à un cours de fabrication de tapis du cachemire.
Bien sûr la réputation de sa qualité n'est plus à faire.
Le fil de Cachemire est récolté à partir du petit duvet presque impalpable sur des petites chèvres de la région et pas plus vieilles d'un an. Le prix diffère selon que le fil est coupé à d'autres matières tel que la soie, le coton, etc ...
Il faut des centaines d'heures de fabrication pour la réalisation d'un grand tapis et de nombreux ouvriers.
Pour les grands tapis, les ouvriers sont installés en rang et leur est confié une largeur bien définie pour le poste de travail. Bien sûr, chacun avance à son propre rythme et pour avoir aucune erreur de motifs, ils ont mis au point une méthode étonnante...
Ils doivent chanter une chanson composée de codes, de mots et de chiffres. Ils leur suffit de se mettre d'accord sur le motif et sur la chanson pour constituer à leur rythme d'immense tapis et ce sans tromper !!!