Bienvenue sur VELOSPHERE



Vaut mieux tard que jamais !! désolée les commentaires sont enfin disponibles ^^ :)







diaporama

mardi 12 juillet 2011

Inde-vers Pushkar- 5ème partie

Après avoir dit au revoir à notre équipe de Naran Naag, nous arrivons en voiture près du lac Dal où une circulation dense est présente et où les gens crient partout. On sent une pression inhabituelle dans la population. Des personnes manifestent car le prix de l'essence est en train de flamber et nous nous étions coincés dans les embouteillages une fois de plus !
D'ailleurs, nous révisons notre circuit avec Bilal car par la suite nous devrions prendre un train pour la région du Rajasthan à Jaipur. Mais le peuple caillasse les trains, envoie des cocktails Molotov et revendiquele fait de ne pouvoir encore moins se payer à manger... cela durera plus d'une semaine, et ne pourront nous y aventurer car trop dangereux.
En rentrant au house boat, nous constatons que notre traitement anti-paludisme n'est pas complet, notre médecin Français nous a prescrit un traitement pour une personne et non pour 2 !
C'est finalement Rouda, une fille exceptionnelle de par son hospitalité et sa gentillesse, qui en fouillant dans ses affaires, trouvera une boîte du même traitement laissé par d'autres touristes. Ce traitement nous dépannera jusqu'à la fin de notre voyage. Soulagés par cette trouvaille, nous prenons la décision de laisser, à notre tour, tous nos médicaments inutilisés en Inde à la fin de notre voyage. Là-dessus, nous disons au revoir à cette famille avec un gros pincement au coeur.

Le lendemain, nous nous préparons pour nous rendre à l'aéroport direction New Delhi, il est hors de question de refaire le même trajet qu'à l'aller !!

Car comme je l'explique précédement, Srinagar est une région très surveillée, si surveillée qu'en rentrant sur le parking avec notre chauffeur, nous sommes contrôlés plusieurs fois. Miroir sous les voitures, fouilles complètes du véhicule et celà ... 2 fois ! 3 barrages de contrôle douaniers, 5 fouilles corporelles et 2 pour les bagages !!!

Nous sommes pourtant sur un vol national, mais les fouilles sont si longues que notre vol a 2 heures de retard. Je ne me sens pas très rassurée dans cet univers et nous devons prendre en plus un vol lowcost.

Dans la file d'attente, nous rencontrons une Française, qui a le même programme de visite que nous.
Nous discutons un peu tarifs des prestations, et nous nous rendons compte que notre voyage à nous 2 est 2x moins cher que pour elle toute seule. Nous sommes désolée pour elle, mais nous sommes content de ce comparatif qui finalement nous met encore plus en confiance au près de nos organisateurs.

Nous rentrons finalement dans cet avion, qui est franchement pas rassurant, ce lowcost qui semble vieux, les caches en plastique, la moquette, les sièges, bref pal mal de choses semblent déglinguées et je me demande bien comment est entretenue la partie moteur....Tout se passera très bien finalement, mais il me semblait que c'était un exploit du fait qu'au décollage et à l’atterrissage les gens avaient applaudie. A croire que c'était vraiment un miracle !!!

(photo prise par streetview/google du quartier où nous sommes arrivés le 1er jour)

De retour à New Delhi, nous faisons connaissance avec Rahmam, notre nouveau guide pour le Rajasthan.
Nous partons en route pour Pushkar, une ville hippie en plein désert.
Mais avant, nous nous arrêtons en plein milieu d'une sorte d'autoroute, en périphérie de New Delhi.
Nous prenons en photo cette immense statue de Shiva, de plus de 42 mètres. Regardez bien la personne au pied de la statue elle parait minuscule !

 Nous nous arrêtons les midis dans des petits resto de routes et comme dans le Cachemire on prépare les quelques médicaments pour assurer une bonne digestion....






Nous sommes toujours aussi surpris de voir l'animation des routes indiennes, et la vie en campagne.
Après 8h00 de route et quelques crampes d'estomac, nous découvrons notre hôtel à Pushkar, où Rahmam nous conte l'histoire de la ville, sacrée pour les hindous, est associée à Brahmâ, où selon la légende, les dieux lâchèrent un cygne avec dans son bec un lotus;
Il devait laisser tomber le lotus à l'endroit où Brahmâ devait procéder à un Yagna, un rituel Indou, et c'est à Pushkar qu'il fit tomber le lotus. En tuant le démon, il fit tomber trois pétales du lotus, et en tombant ils formèrent trois lacs. C'est pourquoi Pushkar est l'un des rares lieux en Inde où est consacré un temple au dieu Brahmâ. Encore aujourd'hui, Pushkar est un important lieu de pèlerinage.



Nous découvrons notre chambre, dans ce bel hôtel, mais nous devons la partager avec des invités surprise !
Des scarabées et des blates font parti du décors, il y en a même dans la douche et le lit. Bien que ces insectes soit répugnants nous nous habituons plus ou moins à leur présence.
Au petit matin, nous partons visiter cette petite ville, qui semble vivre au ralenti. J'ai tout de suite un coup de coeur pour cet endroit, où je n'ai pas peur de me perdre dans ces petites ruelles. 
Cette petite ville au charme authentique laisse une emprunte de la vie hippie depuis les années 1970.
Ici c'était un lieu de rassemblement des hippies du monde entier.
La ville a gardée son caractère relax et tranquille, mal grès maintenant l'interdiction d'alcool et d'opium.
Nous faisons connaissance d'une jeune Française Ingrid, qui vit là depuis 4 ans pour son cher et tendre, elle nous explique les coutumes et leur mode de vie et nous  comprenons donc certaines choses sur le mode de vie si éloigné du notre.
Il nous semble être dans une ville féerique où les klaxons et la pollution des voitures ont été bannis. (enfin seulement la pollution des voitures) car le sol est jonché de détritus et les vaches sacrées sont là pour nettoyer, elles participent au recyclage elles mangent tout et n'importe quoi !

En se baladant, dans la petite ville, nous nous rendons compte à quel point les temples ont une importance
Il existe environ 400 temples dans la ville alors qu'elle compte environ 15000 habitants !!
En observant les paysages autour de moi, le désert et les grands oiseaux qui tournent autour du temple, je me sens au pays des maharadjahs et je prends conscience une fois de plus de l'aventure que nous sommes entrain de vivre.  Ici tout est tellement différent, que mon imagination vogue et divague ! J'ai l'impression d'être en plein milieu du célèbre film de Spielberg : "indiana jones et le temple maudit"
Sous un soleil de plomb, nous finissons par l'ascension  d'une colline assez abrupte où la montée est assez rude car il n'y a que des marches inégales pour atteindre le temple de la déesse Savitri.
En face d'elle une autre colline représentant une bergère. 
Le lac au milieu représente Brahamâ, et il est encerclé entre ces 2 collines, la déesse Savitri pour qui il était destiné. 
Mais il préféra choisir la bergère; le lac coincé entre elles deux est très représentatif de quelques situations réalistes encore présentes aujourd'hui sur les mariages forcés...


En Inde, la famille de la mariée doit constituée une dot. Si le montant de celle ci est insuffisant, elle engendre de la violence entre les 2 familles. Entre 1975 et 1978, on a pu dénombrer 5200 cas de jeunes femmes brûlées "accidentellement" par leur mari ou leur belle-famille. Certaines sont mariées dès la naissance ou vers l'âge de 8 ans et laissées à leur belle famille à leur puberté. Ces pratiques sont entrain d'évoluées et de changer car la loi change dans le pays, mais ces pratiques restent quand mêmes courantes dans l'Inde du nord.


Arrivés là-haut, des Indiens aux accoutrements très locaux, turbans oranges sur la tête, et petits tissus noués autour de la taille fument des sortes de grosses pipes. Ils rigolent de nous voir arrivés essoufflés et nous salut. Une musique attire mon attention, et je demande à l'un des jeunes qui se trouvait là quelle était cet air afin de l'acheter à NewDelhi plus tard... Il me demandait simplement si je le voulais gravé ou sous blister ! c'est bien le dernier endroit où je m'attendais à faire du shopping !
Plus tard nous nous perdons dans les petites ruelles où de multiples boutiques et restaurants trônes.... 
Nous tentons de protéger nos repas des nombreux macaques qui tentent de nous dérober notre nourriture.
Puis nous nous faisons sans cesse accoster par des vendeurs de voeux. Ils vous prennent la main, vous mettent des pétales que vous devez jeter dans le lac sacré afin que vos voeux se réalises. Bien sûr ensuite ils demandent la pièce. Nous remarquons que les Indiens ne volent pas mais sont les pro d’arnaques en touts genres !
Nous filons par la suite dans les dédalles de ruelles et voyons ce qu'on appelle des bols chantant. Le vendeur m'interpelle et me fait m'allonger par terre au milieu de sa boutique, me pose 6 bols de diamètre différents sur le corps et avec des bouts de bois fait vibrer le métal de cuivre des bols, ce qui est censé me remettre d'aplomb mes chakras, et ce qui je dois dire m'a fait craqué d'en ramener 2 en France, tellement je suis ressortie de là stone ! 
Après, nous montons pour la première fois à dos de chameaux pour aller dans le désert et rencontrer les gitans du désert du Rajasthan.
Petit cliché souvenir oblige....avec Ingrid,
Et pendant que les chameaux se délassent nous profitons des danses traditionnelles.